Après les portes de Bourgogne, cette étape rejoint les premiers contreforts des Monts de la Madeleine appelés « Côte Roannaise ». Le chemin traverse les vignes sur un coteau de 20 km de long où le Gamay règne en maître sur les 215 ha de l’Appellation d’Origine Protégée « Côte Roannaise » depuis 1994. Entre Noailly et Saint-Romain-la-Motte, a vécu Pierre Martelanche (1849-1923), vigneron et sculpteur autodidacte. Combattant en 1870 puis témoin de la guerre de 14-18, il voulut dénoncer, en sculptant la terre, la violence des combats. Son œuvre, son « petit musée », composée d’une centaine de figurines, principalement des femmes, milite aussi pour l’accès à l’éducation pour tous, le respect des droits de l’homme. Son œuvre, dans la lignée du facteur cheval, est en cours de sauvegarde. La Côte Roannaise c’est aussi une campagne vallonnée autour de villages riches d’un patrimoine sauvegardé et labellisés « Villages de Caractère ».

Niché dans un écrin de verdure, Saint-Haon-le-Châtel reste un véritable musée vivant du Moyen-Âge à ciel ouvert avec ses remparts, ses maisons à pans de bois : un village d’exception ! À Renaison, un détour s’impose « Aux Halles », joli marché couvert, où on y trouve le meilleur de la gastronomie roannaise : La Praluline, célèbre brioche aux pralines de Pralus, Meilleur Ouvrier de France et chocolatier de renom.

Les Fromages Mons, une fromagerie qui affine plus de 190 fromages différents. Hervé Mons est également Meilleur Ouvrier de France. On ne peut parler de gastronomie dans le Roannais sans évoquer le restaurant Troisgros installé non loin du chemin à Ouches et 3 étoiles au guide Michelin depuis 1968.